Ce blog est mon coup de gueule d'entrepreneur pour expliquer ce qui s'est passé et ce qui se passe encore pour mon entreprise, mais aussi les dessous du système français, l'inégalité des chances, espérant trouver des réponses et/ou des solutions.
Pour ne rien vous cacher, je suis
malheureusement contraint aujourd’hui de mettre en vente mon commerce, je ne
peux pas continuer à payer indéfiniment toutes les charges fixes de ma poche.
L’idée de devoir m’en séparer me
désole, je trouve que toute cette affaire est un gâchis pur et simple, et qu’il
est dommage de finir comme ça, compte tenu de l’investissement global.
Anecdote de cette semaine, ma
propriétaire m’a appelée pour essayer de me mettre la pression concernant le
loyer en cours, elle a peur que je prenne du retard et qu’elle ne soit plus
payée dans quelques temps. Je lui ai rappelé que tout retard a toujours été
régularisé dans un délai très court d’une part, qu’elle est en plus
systématiquement prévenue lorsqu’il y a un problème, et que d’autre part le
mois n’est pas fini. Je trouve mesquin de sa part qu’elle agisse ainsi, elle connaît
très bien cette affaire et avec la crise, elle devrait plutôt être rassurée d’avoir
un locataire honnête.
Une question pour qui voudra bien
répondre : que feriez vous à ma place d’une manière globale ?
Bref, revenons en à la proposition
de la banque. Celle-ci considère donc que la meilleure (et seule) solution soit
qu’une tierce personne emprunte pour moi. Et pire encore, la banque me demande
une garantie complémentaire à cela, que l’emprunteur accepte de mettre en place
une promesse d’hypothèque sur l’un de ses biens immobiliers.
En effet, cette personne ne dispose pas de liquidités
actuellement (en tout cas suffisantes pour m’aider), sinon la transaction se
serait faite en direct bien évidemment.
Et pour finir la banque m’indique
clairement que le prêt sera validé sous réserve que j’accepte de ne plus avoir
de facilités de paiement de quelques manières que ce soit.
Une nouvelle aberration ! Si
on analyse deux minutes tout ça, je ne suis pas interdit bancaire mais le
fonctionnement futur imposé par la banque fait que c’est tout comme à 50%, pour
une entreprise en difficultés ne pas avoir de découvert autorisé est un vrai
problème de fonctionnement, la banque ne
s’engage en rien puisqu’elle ne prend aucun risque et continue de gagner
de l’argent dans cette affaire avec des intérêts sur ce crédit plus tous les
frais liés au découvert. J’ai d’ailleurs demandé à ce qu’elle procède à une
remise gracieuse de ces frais, le directeur d’agence m’a répondu que cela
serait possible dans la limite maximum de 50%, sous réserve d’acceptation de sa
hiérarchie ….
Aujourd’hui Vendredi 23 Janvier
2009, je me demande comment tout ça va se terminer …. Je vous avoue être un peu en colère contre
cette décision car il va falloir en plus montrer patte blanche, en gros d’après
le discours de ma banque, il faut considérer quelle nous fait une fleur.
Ma banque n’ayant finalement pas
mis en place la solution du découvert dégressif, j’ai été obligé de me tourner
vers un proche pour obtenir de l’aide. Heureusement il y a encore des personnes
sur cette terre qui ont la main sur le cœur et qui sont capables de la tendre.
L’idée retenue est que cette
personne contracte un prêt en son nom afin que je puisse solder mon découvert
qui continue de se creuser à une vitesse phénoménale.
En effet en moins de 30 jours je
passe du simple au double. Il y a deux facteurs à prendre en compte, le premier est que je génère pas assez de CA
actuellement pour calmer le jeu, ayant une faible capacité d’achats, avec la
crise l’activité est presque au point mort, et concernant les soldes je ne peux pas en proposer, je n’ai pas assez
de stocks pour être crédible.
Le second est que ma banque me
facture des commissions d’interventions à outrance, je peux aisément justifier
par exemple une écriture de 889€ il y a trois semaines environ, ou encore des
frais de 7€ et 15€ à chaque débit d’un chèque ou d’une carte bleue plutôt que de mettre une solution temporaire en
place afin de limiter la casse. Et en attendant les factures continuent de
tomber, il faut bien payer pour continuer de tenir le temps de se relancer, et
forcément si à un moment donné ma banque ne me soutient pas un minimum, c’est
la banqueroute. Le directeur d’agence a tendance à oublier que j’ai monté ce
magasin pour partie de mes propres mains, que j’y ai investi 40 000 € en travaux, deux années de
travail dont de nombreux mois sans CA ce magasin est mon seul patrimoine !
Compte tenu du contexte
économique actuel et des sommes faramineuses débloquées au profit des banques,
je ne comprends pas la politique adoptée dans cette affaire. Je peux tout à
fait concevoir que je deviens pour eux un client fragile, mais justement quel
est leur rôle si ce n’est pas de soutenir et d’aider ? Si chaque société
qui rencontre des difficultés de trésorerie est traitée de cette manière,
quelle sera le pourcentage de sociétés fermées en 2009 pour faillite / liquidation
/ cessation de paiement, etc …. ? Et
quel sera le chiffre du chômage ?
Cet article est une parenthèse à
toute cette affaire pour répondre à quelques questions.
Tous d’abord je tiens à remercier
toutes les personnes qui nous soutiennent au travers de ce blog depuis son
lancement le 17 Janvier 2009.
Nombreux sont vos mails d’encouragement,
le nombre de visites et de pages vues ne cesse d’augmenter de jour en jour. Je
suis content de constater que je n’écris pas pour rien.
1° Pourquoi les acteurs sont cités anonymement
pour le moment et pourquoi privilégier le net plutôt qu’un autre support ?
Je considère que dans un premier temps il est normal de
dénoncer cette affaire et qu’il n’est pas indispensable de nommer tout le monde.
Je suis toujours et surtout à la recherche d’une solution amiable avec la Mairie de ma commune, mais
je crois qu’une prise de conscience sur leurs actes ne serait pas négligeable.
Pourquoi le net ? C’est l’un des meilleurs moyens de
communication actuellement, l’effet de masse peut être très important et
surtout très rapide.
Je diffuse ce blog aussi à l’échelle locale, je produis et
distribue moi-même ma publicité et je compte sur tous les commerçants de proximité
pour m’aider dans cette démarche, et ils jouent très bien le jeu.
Je pense sincèrement que si une communauté de soutien se
forme autour de cette affaire aussi complexe qu’incroyable, cela me
donnera peut être une chance supplémentaire d’obtenir des réponses et des
solutions.
2° Avez-vous pensé à la télé, à la radio, aux
journaux locaux ?
Oui, j’ai déjà entrepris des démarches en
ce sens, j’ai contacté des radios comme RMC, BFM, RTL etc… (la liste est
longue), ainsi que des chaînes de télés comme TF1, M6-W9, ou encore Le Parisien …..
J’ai été re-contacté hier (21/01/09) par une radio connue
qui prend très au sérieux mon affaire, j’espère que ça aboutira … Affaire à
suivre ….
Et je n’ai pas encore fini de tous les contacter, ce n’est
que le début !
3° Qu’attendez vous dans cette affaire, pourquoi
ne l’avoir dénoncée plus tôt ?
Concernant la mairie, je leur demande de reconnaître leurs
torts en acceptant simplement de me recevoir et de me donner les dernières
directives ou exigences, pour ensuite déposer un tout dernier dossier, en vue d’obtenir
un accord favorable et définitif.
Je ne demande qu’à exercer mon métier et développer mon fond
de commerce ; le simple fait d’avoir
une devanture commerciale non terminée, et pour seul enseigne un bandeau
plastifié provisoire, ne me rend pas crédible du tout.
Je n’ai pas dénoncé cette affaire plus tôt car à un moment
donné il y a aussi des priorités à fixer et après tous ces évènements, il
fallait au moins retrouver une activité permettant de continuer à faire face à
toutes ces mésaventures.
En revanche je souligne bien que si à un moment donné il n’y
a plus de solutions concrètes, j’envisagerai alors de porter une action en justice.
Ce blog en est une par défaut.
4° Pourriez vous nous dire dans quelle région se
passe cette affaire?
Bien sûr ! Dans les Yvelines, département 78.
5° Etes vous en mesure de justifier par des
éléments écris et/ou par des témoignages, ce que vous racontez ?
Sans aucun problème car si je me permets de tout dénoncer
dans le détail, c’est que je pense disposer de suffisamment d’éléments pour voir
cette affaire aboutir. Je ne permettrais pas d’inventer de tels faits.
En cette fin d’année 2008, chacun
d’entre nous a entendu au moins une fois que compte tenue de l’ampleur de la
crise et de ses dégâts potentiels, le gouvernement a mis en place des mesures
spéciales et a débloqué des moyens exceptionnels.
Concernant les entreprises, cela
passe notamment par un renforcement des fonds propres des banques pour continuer
de garantir l’accès au crédit des TPE / PME, ou encore des exonérations de charges
pour 2009, le soutien de l’organisme OSEO, qui peut garantir jusqu’à 60% d’un prêt bancaire, la possibilité de solliciter un interlocuteur
privilégié : Mr René Ricol, médiateur du crédit, etc …
Ma situation ne s’arrange pas,
mon activité vivote, 1) par ce que la crise a freiné d’une manière assez
brutale la consommation, 2) par ce qu’avec un magasin à moitié plein, et avec
peu de possibilités pour acheter, le potentiel de vente s’estompe.
Novembre est un mois très calme,
j’ai du coup du temps pour essayer de trouver des solutions et tenter de
récupérer mes impayés. Le résultat sera maigre, j’ai réussi à récupérer les plus
petites créances, il reste encore un peu moins de 13 000 € dans la nature.
Mon découvert bancaire continue de grandir, bien évidemment ma banque ne se gêne
pas pour me taxer de frais divers. Un exemple, une carte bleue rejetée vous coûte :
1) la commission au moment de la vente, 2) lors du rejet vous êtes redébités du
montant initial de la cb sans être remboursé de cette commission, 3) vous déclarez
ce montant dans votre chiffre d’affaires
et donc payez de la t.v.a même si vous la déclarez ensuite en perte, 4) ce type d’opération
est soumis à une tarification spéciale en cas de rejet et les frais sont
facilement doublés lorsque vous êtes à découvert. Dans les trois dernières
semaines, je peux constater plus de 1000€ de frais, le père noël existe bien
pour certains …
Ma banque me propose alors une
solution miracle : ma conseillère voyant son directeur pas très décidé à
trouver avec elle une solution sur mon dossier, va demander au médiateur de son
agence ce qu’il en pense. Il prend donc le solde de mon compte, et propose de
mettre en place à ce stade un découvert dégressif par tranche de 1000€ par
mois. Ce qui ne me sort pas la tête de l'eau, car je
continuerais de payer des frais et zéro trésorerie pour rebondir. En plus le
moindre écart relatif à ce découvert dégressif et boum je pars en banque de France.
Finalement cette solution ne sera
pas mise en place à cause d’un dernier impayé, en effet le médiateur s’était
arrêté à un solde de compte précis au moment de sa proposition, qui ne correspondait plus au moment de la mise
en place de cette procédure par ma conseillère. Je continue donc de dégringoler
financièrement car les frais fixes et les charges continuent de courir, je paye,
ma banque me couvre (et continue" de se sucrer"), et toujours aucunes solutions
pour rebondir.
Le mois de Décembre sera
catastrophique, je n’ai plus le répondant pour acheter, cela devient même un
casse tête pour acheter certaines pièces pour mes maintenances, les
fournisseurs en cette période frileuse n’accorde pas d’encours, point mort.
J’ai donc pris le taureau par les
cornes une fois de plus, j’ai contacté OSEO, après une bref analyse de la
situation, mon interlocuteur m’explique que pour obtenir leur garantie, il faut
que je demande à ma banque une simulation de prêt validée, que celle-ci leur
envoie directement accompagnée d’autres éléments, eux portent leur garantie dans
95% des cas. Il me donne même les coordonnées de la personne responsable du
secteur dont je dépends et à qui adresser la demande pour ne pas perdre de
temps.
Ma conseillère m’expliquera que
ce n’est pas par ce qu’OSEO garanti les prêts professionnels jusqu’à 60% que
les banques suivent forcément ou tentent d’utiliser ce moyen, et que de toute
façon dans ma situation, le directeur d’agence se refusera à étudier tout
dossier pour relancer mon activité.
Il est vrai que l’informatique
est considéré comme l’une des activités les plus à risque sur le marché tant
pour les banques que pour les assureurs, mais si on pense comme cela alors il n’y
a aucune entreprise de la plus petite à la plus grosse dans ce secteur qui
bénéficie de quoi que ce soit. Mais c’est
quand même aberrant de constater que même en apportant des garanties
complémentaires, on n’arrive pas à trouver de solutions.
Fin
Octobre, un certain nombre d’incidents apparaissent sur mes comptes
professionnels. Un bon nombre de règlements par carte bleue font l’objet d’une
procédure de rejet, et je commence également à voir arriver des chèques
impayés.
Ce nouveau
problème ne me rassure pas du tout car mon activité reste fragile, le manque de
trésorerie est évident, et il faut jongler en permanence pour tout mener de
front. Le total des incidents s’élève
environ à 15 000€. Autant vous dire que c’est un nouveau coup dur qui me
décourage et me plonge dans l’incertitude la plus total. Sur une partie des
commandes les marchandises ont en plus été livrées ou retirées, j’accuse donc
une double perte puisque mes fournisseurs sont payés et que ma banque me re débite.
Concernant
une partie des incidents par CB, je me rapproche de la police pour les faits
suivants :
Un groupement de professionnels m’a
passé commande au mois d’octobre pour des pc portables neufs. Nous ne nous
sommes pas entendus d’une manière globale, et avons donc décidé de ne pas donné
suite d’un commun accord.
Et quelques
jours plus tard je reçois différentes demandes pour des commandes de pc
portables / écrans plats / etc …
J’encaisse
ces commandes par CB VAD, et je reçois à peine 48H00 plus tard un coup de fil d’un
homme m’expliquant qu’il a été débité à son insu de plusieurs montants
importants pour des achats de matériels informatiques, et qu’il a obtenu mes
coordonnées par le groupement de professionnels avec qui je n’ai pas fait
affaire. Bizarre vous avez dit bizarre.
Heureusement,
le matériel n’est pas encore été retiré. Mais la police refuse de faire quoi
que ce soit prétextant qu’il s’agit d’un litige commercial et qu’en plus même
si je suis au courant du problème, tant que ne suis pas re débité je ne subis
pas directement de préjudices donc il n’y a pas lieu d’intervenir.
Je leur indique pourtant qu’une
personne est sensée venir retirer le matériel, un officier s’y intéressera mais
sentant le manque évident de convictions de sa part, je laisse tomber et
accepte ce nouveau coup dur.
A noter que
personne ne se présentera jamais pour retirer le matériel.
Résultats :
Mon mois de Novembre s’annonce mal, je vois mes perspectives de rattraper mon
année avec les fêtes s’envoler, mes relations avec ma banque deviennent
compliquées, car le matériel en stock dévalue de semaine en semaine, le découvert
se creuse également, et je commence à manquer de solutions.
Heureusement, ma conseillère bancaire Madame P. me
soutient plus que jamais et monte au créneau à plusieurs reprises vis-à-vis de
sa hiérarchie pour m’éviter le retrait de mes moyens de paiements, et une
interdiction bancaire potentielle.
L’activité repart plutôt bien à
partir du mois de septembre, les affaires à faire sont au rendez vous, et un
proche m’ayant aidé à obtenir un peu de trésorerie de la part de ma banque, je
peux me remettre à acheter du matériel et je redéveloppe mon activité sur le
web.
L’activité en magasin n’est pas
extraordinaire, nombreuses sont les journées à zéro de CA et malheureusement
avec la crise mondiale déclarée, cela n’arrange rien.
Mais je reste confiant sur mon
activité sur le web car les premiers résultats se font sentir en quelques
jours, et je regagne moral et confiance pour la suite.
Je ne
verrais pas passer les mois de Septembre et d’octobre, mes journées commençant
vers 7H00 pour se finir à plus de 21 voir 22H00, ce 7j sur 7.
Nous sommes au mois d’Avril , je
reprends mon travail au magasin, il y a beaucoup à faire pour regagner la
confiance de la clientèle, le fait d’avoir été fermé tout de suite après l’ouverture
ne me facilite pas la tâche, je ne suis plus crédible !
Autant sur le plan de la
maintenance j’ai de l’activité, que sur les ventes presque rien. Comme me l’a
si justement souligné un client : « comment vous faire confiance, car
si j’achète un pc neuf avec une garantie de un an, qui me dit que vous serez
encore là dans quelques mois pour assurer le support en cas de défaillance du
produit ? … » Tout est dis !
J’essaye donc d’avancer en me
persuadant que le vent finira par tourner en ma faveur. Cette affaire me coûte
beaucoup, sur le plan personnel, rien ne va plus car financièrement quand ça va
pas, rien ne va, et sur le plan pro je suis rincé : j’ai perdu la
confiance de certains fournisseurs, je ne dispose plus d’encours pour travailler,
je peine à payer mes factures en temps et en heure, la descente aux enfers s’amorce
peu à peu.
La situation restera très tendue
à tout point de vue jusqu’en septembre.
J’ai pris le partie de ne plus m’occuper
de ce problème avec la Mairie,
j’ai embauché un avocat qui prend contact par courrier avec le Maire.
Monsieur
J. mettra plus d’un mois à répondre pour dire en substance qu’il faut redéposer
une déclaration préalable de travaux.
J’apprends également par une
cliente Madame SI. qu’elle avait au moment des élection municipales en Mars,
interpellée une des têtes de liste de Monsieur J. , et celle-ci lui aurait
répondu en parlant au nom de Monsieur J. qu’il faudrait me faire comprendre qu’il
ne faut pas être pressé pour ouvrir son commerce sur la commune.
Une semaine se passe et je reçois
deux recommandés, le premier concerne le fameux arrêté qui me permet d’être
ouvert et de valider la sécurité et l’accessibilité, le second est une lettre
de Monsieur L. qui refuse le dossier déposé le 12 Mars, en effet il indique que
la date limite de dépôt est dépassée (à savoir le 28 Février), il le savait
donc déjà lorsque nous nous sommes déplacés avec Monsieur CB, il nous a
sciemment menti et envoyé dans "les choux", et nous revoilà au point de départ.
Nouvelle ironie : l’arrêté d’ouverture
valide le changement de devanture commercial, pourtant Monsieur L. me demande
toujours de reproduire un nouveau dossier, et il me refuse toutes mes demandes
d’enseigne, alors qu’il a défini lui-même les conditions de couleurs, etc..
Bref on continu de me presser
pour me faire craquer. Mais dans quel but ? Qui tire les ficelles de cette
affaire ? Quel est l’effet recherché ? Dois-je attaquer la ville au
tribunal ?
Un ami boulanger m’expliquera
quelques jours plus tard qu’il n’est pas impossible que cet immeuble soit
assujetti à une démolition, en effet un promoteur lui aurait proposé une
boutique sur plan dans le cadre d’une nouvelle construction. Il apparaît évident
que si cette information est vérifiée, je comprendrais mieux que l’on m’empêche
de travailler dans de bonnes conditions et de développer mon fond de commerce. Ce n’est
pas dans l’intérêt de qui que ce soit de payer une indemnité d’éviction en
rapport avec un bon CA …..